Relaxation - Mindfulness

Relaxation / Méditation




Il est assez habituel, en Occident, de confondre la méditation et la relaxation. Il est vrai que l’une comme l’autre contribuent à notre bien-être, parviennent à calmer le brouhaha interne, l’agitation de l’esprit et du corps.

 

La relaxation est une technique de détente et reste globalement bien plus passive que la méditation. Elle peut ouvrir l’accès à une approche psychothérapique, mais il s’agit d’abord et avant tout de relâcher tous les muscles, de détendre chaque partie du corps pour en dissiper toutes les tensions éventuelles aboutissant finalement à un soulagement psychique. Ici, l’attention reste au repos. Il n’y a rien de particulier à faire, juste se laisser bercer, se laisser aller à la détente.

 

Si dans la relaxation il n’y a rien à contrôler, dans la méditation la vigilance est de mise. Et chercher à se détendre par la méditation peut être un piège douloureux car, si nous n’y parvenons pas, le sentiment d’échec peut naître avec son lot de frustration, de déception et d’agacement. Gardons à l’esprit que la méditation ne vise pas la relaxation, même s’il est possible de se sentir relaxé grâce à elle.

 

La « Méditation de Pleine Conscience », souvent dite « Mindfulness » est une forme de pratique méditative de plus en plus répandue.

Notons au passage que « Pleine Attention » serait une meilleure traduction de « Mindfulness » car cette technique méditative consiste à porter une attention pleine et entière au corps et à l’esprit, sans chercher à modifier quoi que ce soit dans ce qui apparait dans l’instant présent. Il s’agit donc d’accueillir, d’observer et d’accepter tout ce qui est dans l’ici et le maintenant.

 

Par l’attention que l’on porte à ce qui est en nous (sensations, émotions, pensées), peu à peu le flot de nos pensées ralentit et nous les déchiffrons mieux. Par la pratique, nous accédons ainsi à une meilleure compréhension et réalisons mieux ce qui nous fait souffrir. Nous pouvons ne plus être en réaction mais plutôt avec une meilleure distance sur les situations, ce qui nous offre la capacité de choisir et non de subir.

 

Les avancées de la neuroscience ont permis de mettre en évidence que la méditation agit profondément sur la plasticité cérébrale et permet de désapprendre certaines réactions automatiques pour les remplacer par des comportements moins nocifs. 

 

Alors que nos pensées nous entrainent constamment dans le passé (rumination) ou vers le futur (anticipation), le souffle sert de point d’ancrage pour revenir à l’expérience présente, dans l’ici et maintenant. Les pensées, ruminées à l’infini, ressemblent au hamster tournant dans sa roue, emporté dans son mouvement rotatif et incapable d’en descendre. La pleine conscience nous permet de ralentir la roue, d’en descendre, d’observer et de répondre différemment.

 

Cela explique aussi pourquoi le début de la pratique peut être assez laborieux. Le cerveau agité a du mal à se poser. L’entrainement peu à peu permet de l’apaiser.

 

Des études ont montré que la méditation agit aussi sur la quantité de neurotransmetteurs sécrétés par le cerveau (Sérotonine, cortisol, mélatonine …) ainsi que sur les ondes produites en augmentant notamment les ondes alpha (Ondes correspondant à un état de relaxation légère, un état d’éveil calme et contemplatif) et thêta (Ondes associées à un état de relaxation profonde, utilisées notamment en hypnose). Les ondes alpha restent les plus faciles d’accès. Il suffit de fermer les yeux (80% des stimuli sont visuels) et de se « recueillir » en soi, en accrochant son attention, par exemple sur la respiration.

 

Il faut savoir que le plus important pour commencer à ressentir les bienfaits de la méditation n’est pas la durée des séances mais leur fréquence. Il est bien plus profitable de méditer chaque jour 5 ou 10 minutes plutôt qu’1 heure en fin de semaine !

 

Apprenez à vous sortir du tourbillon quelques minutes chaque jour pour vous recentrer sur votre souffle. L’entrainement régulier vous permettra peu à peu de mieux gérer les situations stressantes, les pensées automatiques, les émotions « négatives ».

 

Lorsque les angoisses et l’anxiété (alimentées par des pensées qui ruminent et anticipent constamment) sont importantes et empêchent d’appuyer sur pause, être accompagné pour démarrer l’apprentissage de la méditation peut être une aide.


Cet accompagnement peut prendre la forme de quelques minutes de méditation guidée en début de séance, avec possibilité d'enregistrement à réécouter à la maison, ou d'une véritable initiation se déroulant sur 8 séances, à raison d'une séance par semaine, en individuel ou en groupe.


L'image ci-dessous résume quelques points clés de la technique de Mindfulness :



Share by: