"Face à face"
Un combat contre l’anorexie, une nouvelle psychologique poignante écrite par Mathilde, l'une de mes patientes.
Tu es si jeune et déjà si pleine de talents … oui, Mathilde, au pluriel !
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Et oui, contrairement aux idées reçues, il est bon pour la santé de ne rien faire !
C'est ce que nous explique Francis Eustache, neuropsychologue au CHU de Caen. Lors de nos moments d'oisiveté, le cerveau se met en mode "par défaut" et fait le tri des informations. Une activité indispensable à notre santé !
Pour en savoir plus, lire mon article :
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Créer un «délit de valorisation de maigreur excessive»
Olivier Véran, rapporteur du volet promotion et prévention de la loi Santé et également neurologue au CHU de Grenoble, propose de modifier le code du travail afin de contraindre les agences à produire pour chaque mannequin un certificat médical prouvant que son IMC est supérieur à une valeur donnée. Tout contrevenant s'exposerait à une peine de six mois d'emprisonnement et à 75.000 euros d'amende.
Cet IMC serait vraisemblablement à 18, ce qui reste maigre mais éloigne de la zone des dangers vitaux.
Pour en savoir plus, voici un article paru dans “Le Monde” :
Et, pour redescendre sur terre après avoir lu le dernier magazine de mode, un article sur « L’éternelle retouche des photos du corps féminin »
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Ce que l'on savait : Le temps de la grossesse semble être associé à une amélioration de la symptomatologie chez la majorité les patientes avec TCA, tandis que le post-partum serait à haut risque.
Ce qu'on apprend : A 18 mois du post-partum, le pourcentage de femmes en rémission d'un TCA préexistant est important (50% pour l'anorexie mentale, 39% pour la boulimie, 46% pour les EDNOS-P, 45% pour les BED), mais non systématique, et avec des changements possibles du type de TCA.
Ce que ça change : C'est une première étude réalisée sur une grande cohorte explorant les TCA dans le post-partum, qui souligne combien la grossesse semble avoir un effet favorable.
Référence : Knoph, C., Von Holle, A., Zerwas, S., Torgersen, L., Tambs, K., Stoltenberg, C., Bulik, C. M. and Reichborn-Kjennerud, T. (2013), Course and predictors of maternal eating disorders in the postpartum period. Int. J. Eat. Disord., 46: 355–368. doi: 10.1002/eat.22088
Ce que l’on savait : persistance remarquable de l'anorexie mentale à travers l'histoire et chez un même patient. La restriction alimentaire est tenace et peut devenir très résistante.
Ce que l’on apprend : L'auteur passe en revue les avancées récentes en neurosciences cognitives à ce sujet. La restriction alimentaire peut être comprise comme une « habitude » (Habit).
Ce que ça change : confirmation du traitement le plus précoce possible avant que ces conduites soient engrammées (neurophysiologie) et nécessité de méthodes thérapeutiques nouvelles.
Référence: Par B. Timothy Walsh, Am.J.Psychiatry 2013 ; 170, n°5, 477-484.
Info déposée sur AFDAS TCA par le Docteur Christine VINDREAU
Et notamment avec l'ajout du BED (Binge eating disorder) ou hyperphagie boulimique en tant que critère diagnostique à part entière... Légitime puisque ce trouble représente 60% des TCA !
Pour consulter les critères diagnostiques des TCA parus dans la nouvelle édition du DSM, cliquez sur :
Une étude canadienne réalisée par L.Pinhas et son équipe à « l’Hôpital des Enfants Malades » de Toronto met en avant les effets délétères des campagnes « anti-obésité »
Ce que l’on savait : Les campagnes de prévention anti obésité n’ont pas vraiment montré leur efficacité et peuvent faciliter l’émergence de troubles du comportement alimentaire.
Ce que l’on apprend : Dans leur article, les auteurs décrivent 4 cas observés (3 filles et 1 garçon) dont les restrictions alimentaires de type anorexie mentale ont débuté après un programme scolaire sur le « manger sain ».
Ce que ça change : Il faut repenser les campagnes de prévention en milieu scolaire en tenant compte du risque d’effets délétères sur les enfants et adolescents vulnérables.
Référence: Leora Pinhas , Gail McVey ,Kathryn S. Walker , Mark Norris , Debra
Katzman &Sarah Collier (2013): Trading Health for a Healthy Weight: The Uncharted Side of Healthy Weights Initiatives,
Eating Disorders: The Journal of Treatment & Prevention, 21:2, 109-116
Des faits établis :
Le Professeur Rigaud, Président de l'association "Autrement", s'exprime à ce sujet et donne son sentiment sur les raisons qui pourraient être à l'origine de ce comportement.
L'expérience que j'ai acquise en suivant un grand nombre de patientes souffrant de TCA me conduit aux mêmes conclusions.
Je vous invite à les lire en cliquant sur le fichier ci-dessous :
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C’est la conclusion d’une étude parue au JAMA (Journal of the American Medical Association) en juin 2013.
Extrait : « Les parents (mères et/ou pères) qui parlent avec leurs adolescents de leur poids – et, de surcroit, en le critiquant plus ou moins ouvertement - favorisent chez leurs enfants des stratégies inadéquates de contrôle du poids et le risque d’apparition de crises de boulimie.
Les adolescents en surpoids ou obèses dont les mères parlent
uniquement de
comportements alimentaires plus sains et non du poids, sont moins à risque de développer un comportement alimentaire
inadéquat et une stratégie conduisant à un trouble de leur conduite alimentaire ».
Et les auteurs concluent ainsi : « Les conversations des parents portant sur le rapport poids / taille sont associées à un risque accru de troubles du comportement alimentaire chez l’adolescent tandis que les conversations portant sur une alimentation saine et équilibrée ont un effet protecteur contre les troubles des conduites alimentaires ».
Références : Berge JM, McLehose R, Loth KA and al. Parent
conversations about healthful eating and weight. Associations with adolescent
disordered eating behaviors. JAMA Pediatr June 24, 2013.
Une étude longitudinale sur la nutrition et les habitudes alimentaires chez les enfants de mères ayant des TCA est parue dans The Journal of pediatrics.
Ce que l'on savait : Les enfants de mères souffrant de TCA sont à risque accru de troubles précoces de l'alimentation (« troubles de l'oralité »), exposant eux-mêmes au développement ultérieur de TCA.
Ce que l'on apprend : Les enfants de mères TCA adhèrent moins au schéma alimentaire traditionnel, sont plus en faveur de schémas « restrictifs / végétariens », avec un risque potentiel de développer ultérieurement des comportements restrictifs ou un rebond vers l'obésité.
Ce que ça change : Cette étude renforce l'indication d'un accompagnement spécifique des dyades mères-enfants, lorsque celles-ci souffrent de troubles du comportement alimentaire.
Référence : Easter A, NaumannU, Northstone K, Schmidt U, Treasure J, Micali N. A longitudinal investigation of nutrition and dietary patterns in children of mothers with eating disorders A longitudinal investigation of nutrition and dietary patterns in children of mothers with eating disorders J Pediatr 2013 Jan 17
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Diététicienne - Nutritionniste
Praticienne hypnose, EFT &
Cohérence Cardiaque
Régulation du poids et de l'alimentation
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Pathologies de la nutrition
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